jeudi 29 mai 2008

Pot pourri


Cà devient de plus en plus difficile de se procurer de la matière pour alimenter ce blog depuis que Bernie passe son temps sur "you tube". Quelqu'un pourrait-il lui dire d'arrêter de jouer le jeune chanteur auprès d'une horde de fans (2 abonnées) déchainées. Voici, malgré tout, un nouveau "photographisme" sur le thème de la musique. Désolant.

samedi 17 mai 2008

jeu de guitare


Puisque Bernie fait le chanteur-guitariste sur "you tube", et qu'il délaisse un peu son blog. J'en profite pour vous montrer une de ses "oeuvres" tirée d'une série sur le thème de la guitare. Vous allez voir, même Jimmy Hendrix n'a jamais mis sa guitare dans cet état.

mercredi 7 mai 2008

La cigale et la fourmi

Au secours ! Bernie s'attaque maintenant aux classiques français. Voila que "monsieur" réécrit, à sa façon les fables de La Fontaine. Je vous en propose un exemplaire. Vous allez pouvoir juger sur pièce. Ce type est fou,je vous le dis depuis le début.

LA CIGALE ET LA FOURMI


La cigale, ayant chanté
Tout l’été
Se trouva fort fatiguée
La tournée terminée
Tant de concerts à donner
D’autographes à signer
De promos à assurer
Aussi quand la bise fut venue
Elle n’en pouvait plus
Elle chercha où se reposer
A Ibiza, Miami
Sur les rivages de Californie
Ou plutôt à Courchevel
Monaco, ou encore les Sheychelles.
Elle allait y réfléchir
Et partit sans mot dire
Retrouver sa voisine
Ou bien sa cousine;
Une fourmi courageuse
Des plus travailleuses.
Celle-ci l’accueillit avec joie
Avoir une star auprès de soi
Était un moyen opportun
De montrer qu’elle était quelqu’un
A tous ces nazes qu’elle côtoyait
Et qui trop souvent la snobaient.
La fourmi la nourrissait
Comme il se devait
Elle n’allait pas lui reprocher
Son apparente oisiveté
Pourtant, elle si besogneuse
S’acharnant chaque journée
A se montrer travailleuse
Et gagner un salaire mérité
Qui n’atteindrait jamais
Le centième de ce que touchait
La cigale adulée.
La fourmi toute conciliante
Et pas le moins embêtante
Parfois en avait assez
De marner, de s’éreinter
Pour, chaque mois, s’inquiéter
De ses comptes maigrelets
Alors que sa voisine
Ou bien sa cousine
Pouvait s’offrir tout c’qu’elle voulait
Sans peur de manquer.
Il était loin le temps
Des fables morales
Où la fourmi rejetant
La légère cigale
Pouvait lui faire sentir
Son mépris affiché
Et, goguenarde, lui proposer
De danser pour se réchauffer.